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Cinq raisons de ne pas doter les bibliothèques d'une enseigne nationale

Faut-il une enseigne pour les bibliothèques publiques ? L’enfer est pavé de bonnes intentions, et le paradis d’opinions contraires. David-Jonathan Benrubi, directeur du Réseau des médiathèques de Montpellier Méditerranée Métropole, s'interroge. À plus d'un titre. Ou cinq bonnes raisons de froncer les sourcils...

Le 23/06/2022 à 15:51 par Auteur invité

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23/06/2022 à 15:51

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L’Association des Directeurs des Bibliothèques des Grandes Villes, pilotée avec énergie et constance par mon confrère Malik Diallo, directeur des Champs libres, et de nombreuses autres associations professionnelles ont porté une initiative, devenue sous le regard bienveillant de deux ministères et avec un peu d’argent public un projet sur le point d’aboutir : créer et doter les établissements d’une enseigne, à l’instar de celles du buraliste, de la pharmacie, de l’agence postale, d’une marque de la grande distribution.

Je suis convaincu de longue date du besoin de travailler et renforcer (à partir de projets de service inventifs, adaptés, et non redondants) les identités des établissements dits de lecture publique, et de faire une place significative au design graphique indépendant dans nos propositions, réflexes, imaginaires professionnels (au-delà, dans le meilleur des cas, de signalétiques statiques).

Nous avons tout à gagner à développer localement des stratégies de marque ou de signature, à la confluence des images de nos collectivités, de nos Projets culturels, scientifiques, environnementaux et sociaux (PCSES) particuliers, des imaginaires sociaux dans lesquels nous sommes localement inscrits, et en faisant une confiance accrue aux professionnels de l’image et du signe pour les restituer sur la base de briefs précis et contraignants.

Je suis aussi convaincu que les médiathèques ont un rôle majeur à jouer dans les questionnements qui se font jour actuellement, notamment dans les territoires métropolitains, pour une requalification des espaces publics (ne serait-ce que parce qu’une médiathèque est un espace public couvert, ou par référence aux grandes aventures passées du hors les-murs militants).

À LIRE: 5 propositions pour une enseigne incarnant les bibliothèques

Je défends enfin qu’une des définitions possibles de la bibliothèque publique tient à sa double inscription dans la culture de sortie (qui requiert un surcroît d’investissement et d’anticipation, répercuté dans l’agenda) et dans la trajectoire quotidienne des administrés, à l’instar des commerces de proximité (parfois dotés d’enseignes).

Sauf que...

Et pourtant, ce projet d’enseigne nationale, qui fait le pont entre bibliothèques, espace public et graphisme, et les propositions graphiques qui en découlent logiquement, heurtent directement ou indirectement ce que je porte dans mon champ professionnel depuis quinze ans. C’est donc, face à un engouement que je peux comprendre et dont je respecte fortement les promoteurs, une opinion contraire que j’exprime, sans doute parce que sur de nombreux points je prends mes distances avec le logiciel stratégique des années 70/80 dans lequel tout ceci me semble s’inscrire.

Et très certainement parce qu’au-delà du court effet d’aubaine politico-médiatique (dans le sillage de la loi Robert, de la consolidation du Service du Livre et de la Lecture dans le cadre du Plan de Transformation Ministériel [PTM], et de la mobilisation éphémère de la communauté graphiste, certes très intégrée et productive, mais au rayonnement externe limité) qui vaudra quelques articles de presse, et ici ou là une cérémonie juilletiste-bonapartiste (mais sans le panache ou l’impact mémoriel des arbres de la liberté et des fontaines publiques), je pense que cette enseigne sera sans effet positif sur les publics, mais rendra nos équipements et équipes encore plus transparents ou brouillés dans l’écosystème culturel, alors même que leur potentiel d’action au service de projets de transformation sociale est fortement sous-évalué par bien des acteurs concernés (et parfois par nous-mêmes).

crédits : DreamDigitalArtist CC 0

 

1. Décalage avec une tendance du design graphique à qualifier, dans des langages plus que par des signes unicode, des espaces situés et particularisés.

Je commence par l’anecdotique (vu d’où je me trouve) : au moment (depuis 10 à 15 ans) où les « identités visuelles dynamiques » supplantent les anciens systèmes de type charte + logo, la commande d’une enseigne aurait gagné à être présentée comme relevant d’une promotion du patrimoine vivant (le graphisme des Trente glorieuses n’est pas mort !). Lecture recommandée : le texte de Ruedi Bauer, « Faut-il “brander” un état démocratique ? Pour une culture civique de la représentation du secteur public. », dans Graphisme en France, 23 (2017).

2. Inutilité sociale ou incapacité technique du signe produit

La force des enseignes citées à titre de comparaison par les porteurs du projet repose sur des facteurs étrangers aux bibliothèques publiques : l’association à des besoins primaires (tabac, santé, alimentation) susceptibles d’engager une relation d’urgence, ou la puissance de campagnes cross-media (les enseignes des grandes marques) qui entretiennent le signe dans une culture visuelle beaucoup plus que partagée : totale. Avons-nous les moyens de celles-ci, quand le déclin du courrier oblige La Poste, pour maintenir la puissance de son signe, à communiquer sur ses autres offres (bancaires…), ou quand, face au déclin fonctionnel de la plus grande enseigne de l’histoire de l’espace public de la seconde moitié du XXe siècle — la cabine téléphonique — France Telecom a préféré changer de nom (et de couleur).

Il aurait été plus juste, et plus opportun de se comparer au réseau des villes et pays d’art et d’histoire, dont les contraintes visuelles ont fait hurler les intégrateurs graphiques des services et OT partout en France, et auront peut-être plus accéléré qu’enrayé un certain déclin du réseau. Le Centre national du livre a une puissance de frappe médiatique importante, si bien que le SLL lui délègue ses opérations à dimension communicante (Partir en livre), mais qui, en dehors des libraires et éditeurs, connaît son logo ? Ainsi, même si j’adhérais à l’opportunité d’une enseigne commune aux établissements dits de lecture publique, je ne suis pas certain que les conditions de sa performativité soient réunies.

Mais je n’y adhère pas.

3. Contradiction des termes

Le site du projet affirme d’emblée : « Premiers services publics culturels de proximité, les bibliothèques méritent d’être visibles et identifiées au premier regard par tous. »

1) Si les bibliothèques (c’est le cas) sont les premiers services culturels de proximité, elles n’ont pas de problème de visibilité (en réalité elles en ont un, à un autre échelon, celui de l’écosystème culturel et politique, là où se jouent certaines batailles dans l’ordre des représentations et des imaginaires, et où cette enseigne sera plus infirmante qu’aidante).

2) Si les bibliothèques sont définies (c’est l’un des axiomes disponibles, en effet) par la relation de proximité à ses publics, alors elles n’ont surtout pas besoin d’une identification nationale.

3) pour des raisons d’échelle bâtimentaire, et sauf à admettre que les élus, architectes et graphistes renoncent tous en bloc à la possibilité de faire signal, il est très peu probable, sauf dans le cas de très petites bibliothèques (dans les villages, où elles sont d’ailleurs souvent repérées par la signalétique routière, au même titre que le foyer rural ou la salle polyvalente), que cette enseigne générique participe effectivement à la visibilité (à noter que l’une des équipes candidates a mesuré ce point en travaillant des modes d’apparition variant du monumental au très discret).

4) « Identifiées au premier regard » : mais identifiées à quoi ? Le buraliste, la pharmacie, etc., sont caractérisés par des périmètres fonctionnels clairs et limités ; ce serait peut-être le cas aussi des bibliothèques de recherche ou patrimoniales, voire (peut-être et/ou de moins en moins) des bibliothèques universitaires, mais aucunement des bibliothèques publiques majoritairement rattachées en France au bloc communal. Cette condition est a fortiori moins vérifiable encore pour un ensemble qui réunirait ces différents types d’établissements, pour lesquels, en dépit du cadre administratif mutualisé, il n’existe pas, même à haut niveau d’abstraction, de socle de valeurs, fonctions ou publics commun.

crédits photo : Guzel Maksutova/Unsplash

4. Inadéquation institutionnelle

Il est ou serait logique que le projet soit fortement soutenu par des instances ayant exclusivement ou principalement une fonction de centralité. En l’occurrence, je pense au SLL mais aussi aux bibliothèques départementales, voire dans une moindre mesure aux agences régionales du livre, dont les légitimités (au plan symbolique) tiennent notamment à la reconnaissance par des acteurs ou établissements d’une participation à une communauté d’appartenance placée sous leur égide ou facilitation. L’enseigne joue ici un rôle de jeton de présence ou maillot de club.

C’est d’ailleurs l’un des deux seuls avantages sérieux que je reconnais à ce projet : permettre au SLL de manifester ou re-manifester dans l’espace national le fait qu’il anime (et, avec l’Inspection, « contrôle techniquement ») le premier réseau culturel français, et ainsi renforcer sa position à l’égard d’autres services ou directions du périmètre Culture, traditionnellement plus éloignés du public et plus proches de la sphère médiatique (spectacle vivant, art contemporain…). Mais à quel prix ! L’autre avantage, peut-être, est la possibilité dans le désert public de la France périphérique d’essayer de signaler quelques milliers d’oasis.

Encore faudrait-il s’assurer de l’absence de tout cahier des charges pour être éligible, ce qui ne serait pas sans aller à l’encontre des grilles de critères des politiques départementales : le coin lecture non entretenu dans la cuisine de l’ancien logement de fonction de l’instituteur aura-t-il droit à l’enseigne, si Madame le Maire en fait la demande ?

Or, a contrario, ce projet d’enseigne ressuscite sans le vouloir une (combien malheureuse) vision générique de la bibliothèque publique comme service public unitaire. Je dis souvent à mes équipes que la République a besoin d’un service d’état civil invariant à Montpellier, Mont-de-Marsan ou Masnière (59) pour ne pas devenir une République bananière, et de médiathèques pleinement variantes pour remplir leur rôle de service public local de la lutte contre toutes les formes de bêtise (alias, dans mes documents formels : service public responsable des imaginaires, des compétences et des intelligences, ce qui subsume efficacement la réalité des offres de services d’ores et déjà en place, et donc a le mérite rare de ne pas être faux, cf plus bas).

Historiquement, cette vision générique/unitaire de la médiathèque, sans doute liée aux planifications, et en tout cas consolidée à l’époque des grands programmes immobiliers (jusqu’aux bibliothèques municipales à vocation régionale) a eu tendance à engendrer des programmes homothétiques, des schémas organisationnels et managériaux sectorisés et rigides, une offre de services dont la mutabilité s’actualisait plus par ajout de couches que par un travail de redéfinition/redéploiement. (Je pense à la tri-sectorisation Jeunesse/Adultes/Image, son, multimédia, qui relève moins d’un projet stratégique ou politique, a fortiori d’une réalité sémantique [qui est capable de donner une définition positive de « secteur adultes » ?], que d’une archéologie administrative).

Ainsi, au passage, la création d’une enseigne unique est (sans le vouloir, et selon moi) un pied de nez aux innombrables diagnostics territoriaux, projets de service innovants, concertations d’équipe, et accessoirement à ceux qui s’efforcent de produire un peu de doctrine au-delà des antiennes.

5. Entériner un imaginaire faux et contre-productif : la bibliothèque publique comme lieu des livres.

En effet, un point est beaucoup plus grave que tout cela : contrairement à un langage visuel dynamique, un signe est limité dans les sources qu’il manifeste, et doit donc reposer sur un dénominateur commun inscrit dans des perceptions antérieures (perceptions pouvant être indépendantes du projet, voire lui être contraires, ce qu’on traduit par l’expression ambiguë : « travailler l’image de… »).

La création, à l’échelle hyper-macro (pas pas d’un réseau intercommunal, pas d’une catégorie d’établissements définis par des critères thématiques communs et explicites, mais de la France des 36.000 communes) d’un signe unique ne peut pas, tout en agrégeant fictivement des réalités incommensurables, ne pas être hyper-conservatrice. Elle ne peut pas ne pas entériner un « cliché » faux, injustifiable épistémologiquement, contraire aux tendances des 30 dernières années (qu’il s’agisse des offres de service réelles et souvent pertinentes, ou du versant faible et novlangue des discours : tiers-lieu, etc.), un cliché au demeurant contre-productif au regard des représentations culturelles de la population, à savoir que la bibliothèque se définit par la présence de livres, ce qui peut être assimilé (au choix) à

• L’essentialisation d’une contingence

• La requalification d’un fait en valeur

• La confusion d’un moyen (les collections, qui constituent aux côtés des expositions, de la programmation événementielle, de l’action culturelle, des résidences, de l’offre d’un espace de séjour ou d’étude… l’outillage de nos services) et d’une fin

• Se tirer une balle dans le pied, au moment de motiver, promouvoir, reconnaître des équipes aux expertises plurielles, et où (et c’est heureux) seule une minorité de collègues peut revendiquer une maîtrise de l’actualité éditoriale comparable à celle d’un éditeur, critique, libraire indépendant, programmateur littéraire — bref s’affirmer avec fierté comme « professionnels du livre » (pour ma part, je n’en suis pas un).

• Se tirer une balle dans l’autre, quand par ailleurs on peut estimer que les bibliothèques ayant quelque chose à voir avec le vrai, elles pourraient incarner dans le monde de la culture une forme d’exigence intellectuelle dont le défaut fait souvent l’objet de procès d’intention ;

6. En résumé, une enseigne nationale

• Gomme ou transpose au second plan l’inscription locale, en contradiction avec l’axiome de la proximité et la réalité institutionnelle

• Gomme ou transpose au second plan l’innovation thématique passée, présente et avenir, nécessairement variante dans l’espace et dans le temps, alors même que les personnels de bibliothèques sont des experts multiples dans des établissements généralistes et divers, et que l’inventivité, leur inventivité est la condition de notre avenir ;

• Suppose la fiction d’une généricité de la bibliothèque, alors que, depuis l’échec du projet des « bibliothèques de district » porté avant la décentralisation Deferre par le conservateur de Cambrai Michel Bouvy, il n’existe pas et ne peut exister un Projet des bibliothèques suffisamment consolidé à l’échelle nationale pour servir d’appui programmatique à la création d’un geste graphique (ce dont pour ma part, accessoirement, je me réjouis, car du plan découle l’ennui) ;

• Qu’il découle du point précédent que ce vide programmatique ne peut être rempli que par l’appel à des stéréotypes (en l’occurrence le motif du livre a largement supplanté le thème de la relation à l’autre), contre-productifs et — pire — faux. Faut-il rappeler que dans le seul texte normatif mondial disponible — l’excellent Manifeste de l’UNESCO pour la bibliothèque publique, dont j’ai vu des militants péruviens citer des extraits par cœur — le mot livre n’apparait nulle part, et le mot lecture une fois ?

Par analogie, il existe bien une politique nationale des arts du spectacle. Le spectre des offres de service ou propositions artistiques déployées par les lieux concernés est relativement bien mieux défini et connu que celui des bibliothèques (« ah bon, on peut s’initier à la robotique ? »). Les questions d’identité visuelle y accusent par rapport aux bibliothèques trois quarts de siècle d’avance. Et pourtant, personne n’invite un ensemble hétéroclite réunissant établissements nationaux, Centres Dramatiques Nationaux, scènes conventionnées, de ville, etc., à accrocher une enseigne présentant un double masque comédie/tragédie, même revisité dans des langages ou modes formels actuels ?

Toutes ces raisons conduisent à ce paradoxe : alors que je suis régulièrement intervenu devant des étudiants graphistes en école d’art, que ma dernière exposition dans mon poste précédent s’intitulait Faire image, que je prépare actuellement avec un partenaire de choix l’édition 0 d’un festival de graphisme à rayonnement régional/national, que j’ai obtenu un accord de principe pour la création d’une identité de Réseau en 2023, bref que je milite avec bien d’autres qui le font mieux et plus, pour que notre champ professionnel fasse une place plus grande au design et aux identités visuelles, j’espère vivement ne pas avoir à valider avec mes Élus l’accrochage d’une des cinq enseignes dans les 15 établissements de la métropole de Montpellier, en contradiction avec mes convictions stratégiques, scientifiques et managériales.

L’Enfer est pavé de bonnes intentions, le Paradis et les médiathèques d’opinions contraires. J'espère que cette contribution ouvrira le débat.

crédits photo : LincolnGroup, CC 0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6 Commentaires

 

Gilles

25/06/2022 à 13:16

C'est beau, bien écrit et complètement à côté de la plaque, surtout le coup de "les bibliothèques c'est local et une enseigne nationale c'est national".
Faut sortir de sa tour d'ivoire ;) et mon bureau de tabac près de chez moi, c'est un commerce local avec une enseigne nationale centrée sur le principal service (dans une bib, le livre c'est le principal service, il paraît, mais peut-être pas au Pérou, vous pouvez leur demander) ça n'empêche pas que son enseigne ne reflète pas tous ses services, y compris locaux.
Same player shoot again... comme on dit au Pérou...

Sanven

26/06/2022 à 18:19

Cet article est assez obscur voir confus.
Je crois même que la partie "résumé" ne reflète pas concrètement le point de vue de l'auteur.
Il me semble que cette enseigne est nécessaire et d'utilité publique.
Plus la culture est visible, mieux c'est pour la société. C'est peut-être le seul moyen de résister au consumérisme ambiant.
J'aurais aimé que cette proposition arrive bien avant mais mieux vaut tard que jamais.

Jo

28/06/2022 à 16:40

Je suppose que le premier message est ironique, car ce texte est totalement illisible, syntaxe étrange, chaque phrase à relire plusieurs fois…. Sur le fond, je ne sais plus que penser

Flibustier

06/07/2022 à 22:43

Terminus des prétentieux. Bien entendu, cette question d'enseignes est un cache-misère. Mais en dénoncer l'inanité n'autorise pas un directeur de bibliothèques à faire le malin pour autant. Quelle vanité ! On regretterait presque que le texte ne soit pas rédigé en grec ancien.

Drosophile

07/07/2022 à 21:31

Nous, mouches, demandons instamment le retrait de ce texte dont l'arrogance et l'onanisme intellectuel ont dû provoqué un ethnocide spéciste chez les diptères volants !

HC

15/07/2022 à 17:59

C'est toujours positif de lire un avis bien argumenté sur le sujet d'une enseigne nationale et unique pour les bibliothèques, je ne pense pas que cette initiative puisse être un véritable atout pour les lecteurs, lectrices et bibliothécaires... j'avais quand même voté pour l'escargot!

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Les promenades littéraires de Frédéric Beigbeder (et moi)

Chaque rencontre avec Beigbeder ressemble à un dialogue inachevé de Blanchot. C’est un échange qui s’arrête à un moment précis, à regret, alors qu’on sent bien qu’il pourrait et ne devrait jamais finir.

09/10/2023, 10:32

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Marcel Arland : qui a oublié le prix Goncourt de 1929 ?

Marcel Arland, écrivain et critique littéraire français, aura marqué le XXe siècle par son style unique. Prix Goncourt en 1929 pour L'Ordre (Gallimard), il a exploré les profondeurs de l'âme humaine à travers ses œuvres. Collaborateur assidu de la NRF, Arland a également été investi dans la promotion de jeunes talents. Son héritage littéraire, riche en émotions et en introspection, continue d'inspirer les lecteurs et les écrivains d'aujourd'hui. Une figure incontournable de la littérature française... mais menacée.

26/09/2023, 11:35

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Pédales, claquettes & indigestions : l'aventure ouzbèke continue

#AVeloEntreLesLignes – Le challenge est colossal : parcourir un nombre impressionnant de librairies tout en traversant la distance séparant Paris d'Oulan-Bator. Malgré l'ampleur de la tâche, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont choisi d'embrasser cette quête en août 2022. ActuaLitté suit leur périple et partage leur histoire fascinante, baptisée À vélo, entre les lignes.

19/09/2023, 14:48

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“IA, ma belle IA, dis-moi qui écrit les meilleures histoires ?”

J'ai écrit ce texte avec l'aide d’une IA. Non, je plaisante, bien sûr ! Je vis et je travaille à Los Angeles, où les problématiques liées à l'IA sont une pierre d’achoppement dans les négociations actuelles entre le syndicat des auteurs (WGA) et les studios hollywoodiens. Les scénaristes craignent d'être remplacés par l'IA mais cette angoisse reflète davantage, à mes yeux, un déficit de qualité d'écriture que la menace existentielle de robots prêts à remplacer le genre humain. Par Dana Ziyasheva

18/09/2023, 09:36

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“Le soleil brûlant, égal à lui-même, ne laisse aucun répit”

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

08/09/2023, 10:56

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Traverser le désert pour gagner les fonds secs de la mer d’Aral...

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une fascinante exploration des librairies locales et de langue française, traversant de la France jusqu'à la Mongolie. Depuis leur départ en août 2022, ces deux amateurs de cyclisme partagent leur aventure, intitulée À Vélo Entre Les Lignes, à travers un journal désormais publié par ActuaLitté.

01/09/2023, 16:14

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“Qui ne répare pas son vélo dans un bazar local ne voyage pas vraiment”

#AVeloEntreLesLignes – Explorer le maximum de librairies entre Paris et Oulan-Bator est un challenge impressionnant. Et le faire à vélo, c'est presque insensé. C'est néanmoins le périple entrepris par Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek en août 2022. ActuaLitté suit toute leur aventure, partageant le récit de leur odyssée intitulé À vélo, entre les lignes.

30/08/2023, 11:37

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“Gagné par la sincérité de l’homme. Son cœur ne trichait pas.”

#Lectureetlittoral - En faisant un road-trip de 5000 km sur la côte atlantique, Marc Roger, le conteur ambulant, compte mettre le turbo en visitant 555 villes en un an, zigzaguant à travers 16 régions. Et ce n'est pas tout! À chaque pause, il nous berce de ses lectures favorites et se transforme en éco-guerrier, ramassant 3 kg de déchets. Qui a dit qu'on ne pouvait pas conjuguer culture et écologie ? (Suivre Marc Roger sur Instagram)

30/08/2023, 09:46

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Dans le désert exactement, ou l'efficacité de l’autostop au Kazakhstan

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris une incroyable aventure à travers les librairies locales et francophones, voyageant de la France à la Mongolie. Depuis leur départ en août 2022, ces deux passionnés de vélo documentent leur périple – À Vélo Entre Les Lignes – dans un journal, désormais édité par ActuaLitté. 

22/08/2023, 09:23

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Chateaux en Espagne, citernes au Portugal...

#Lectureetlittoral - Au cours d'un voyage de 5000 km le long de la côte atlantique, Marc Roger, lecteur à voix haute, traversera 555 villes sur une année, couvrant 16 régions. À chaque arrêt, il partage des lectures choisies et ramasse également 3 kg de déchets, s'engageant ainsi en faveur de l'environnement et de la préservation de l'écosystème. (Suivre Marc Roger sur Instagram)

22/08/2023, 09:23

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Sur les route du Kazakhstan : chameaux et pompes à gaz

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés le challenge d'explorer le maximum de librairies entre Paris et Oulan-Bator. Leur choix de le faire à vélo relève presque de l'extraordinaire. Depuis août 2022, ils sont en route, et ActuaLitté va partager le récit de leur périple, intitulé À vélo, entre les lignes

10/08/2023, 10:23

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“Quatre tours en ruines, incisives noires, cariées, à contre-jour d’un arc-en-ciel”

#Lectureetlittoral - Marc Roger, passionné de lecture et orateur captivant, entreprend une impressionnante expédition de 5000 km le long des magnifiques côtes atlantiques. Au cours de cette odyssée à travers 16 zones uniques et 555 communes, il rédige un journal pour ActuaLitté, avec un invité de marque : le poète Saint-Pol-Roux. (Suivre Marc Roger sur Instagram)

09/08/2023, 11:22

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Le livre, “un enjeu d’influence idéologique majeur”

BienTropPetit - Se saisissant des possibilités d'une loi de 1949, le Premier ministre Gérald Darmanin a fait interdire aux mineurs l'ouvrage Bien trop petit de Manu Causse, publié par les éditions Thierry Magnier. Destiné aux lecteurs de plus de 15 ans et proposé dans une collection autour de la sexualité, le titre est a été assimilé à de la pornographie... Le syndicat SNLE-CFDT réagit, dans un message reproduit ci-dessous.

01/08/2023, 16:00

Autres articles de la rubrique À la loupe

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Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

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IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

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Annonciation faite à Dati : les auteurs ressuscitent le rapport Racine

Devant la Comédie française, ce 25 mars – date de l'annonce à Marie de sa maternité divine –, ils étaient près de deux cents présents pour le retour d’un vieux compagnon. La première Nuit des auteurs et autrices aura vibré au son des les mariachis qui abreuvaient la place Colette de musiques. La promesse d’un rassemblement politique, collectif et festif était tenue… mais les soirées parisiennes prennent parfois des tournures inattendues.

26/03/2024, 11:56

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“Produire un livre écologique n’est pas possible”

La Volte annonce donc son vingtième anniversaire : vingt ans d'aventures éditoriales où se retrouvent des histoires d'émancipation, de la science-fiction sociale et politique, avec une passion pour les jeux de langage. Elle avait déjà annoncé en janvier qu'elle renforcerait cette année son engagement écologique et affirmerait son identité visuelle. Maintenant, place aux projets.

23/03/2024, 15:38

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La zone secrète entre Russie et Chine, blague de géographe

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

23/03/2024, 15:25

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Sacrilège ! Une histoire française de l’offense au pouvoir  

Aux Archives nationales à l’Hôtel de Soubise, du 20 mars au 1er juillet prochain, plongez au cœur de l'histoire tumultueuse du sacrilège, où le spirituel et le temporel travaillent à ne faire qu’un, mais lequel ? Le dernier discours de Robespierre, l'œil de Léon Gambetta, le testament de Louis XVI… Des trésors historiques et autres documents d'archives inédits, pour une expérience solennelle, et parfois moqueuse, aux frontières du divin et du pouvoir.

22/03/2024, 17:32

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“Faire front commun face à la massification annoncée des IA dans le travail”

Après le collectif En Chair et en Os, c'est au tour de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) de réagir au rapport, IA : notre ambition pour la France, remis au Président de la République le 13 mars dernier. Ces membres, après l'avoir lu « avec beaucoup de colère », appellent les pouvoirs publics à « ne pas céder aux sirènes de la compétitivité mondiale, et l’ensemble des artistes-auteurs à faire front commun face à la massification annoncée des intelligences artificielles dans leur travail ».

22/03/2024, 13:31

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Bastien Vivès, condamnable ou martyr de la liberté d'expression ?

L’Observatoire de la liberté de création (OLC) dénonce « une loi absurde et son application ubuesque » dans l’affaire Bastien Vivès. Dans une tribune, ses membres justifient leur positionnement : à chacun de se faire un point de vue...

22/03/2024, 11:26

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Pour une traduction humaine : “Il en va de l'avenir de nos professions”

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

18/03/2024, 11:42

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De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

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Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

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Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

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À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

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Expression, publication, lecture : des libertés à défendre

Depuis la Foire du Livre de Londres, cinq organisations internationales représentant les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires cosignent une déclaration. Ce texte, reproduit en intégralité ci-dessous, constitue un appel aux gouvernements et aux sociétés dans leur ensemble à veiller sur des libertés fondamentales autour des textes et de leurs auteurs : expression, publication et lecture.

14/03/2024, 11:14

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Traduire par l'IA, le risque d'“un appauvrissement sensible de la langue”

Face à la montée de l'intelligence artificielle dans le domaine de la traduction, l'Association des Autrices et Auteurs de Suisse (AdS) tire la sonnette d'alarme. Lors de son 15e Symposium suisse, l'association a publié une prise de position vigoureuse, soulignant les limites de l'IA en matière de traduction littéraire et réclamant une régulation claire pour protéger les droits et la valeur du travail humain.

06/03/2024, 12:54

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Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

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Où en est la lecture dans les campagnes françaises de 2024 ?

En février 1967, l'ORTF diffusait un numéro de sa Bibliothèque de poche, dans lequel le journaliste disparu en 2012, Michel Polac, partait à la rencontre de bergers pour discuter de leurs lectures. ActuaLitté reprend le principe à l'occasion du Salon de l'Agriculture, en interrogeant des acteurs du secteur primaire, afin de vérifier : où en est le rapport au livre dans les campagnes de 2024 ?

01/03/2024, 18:53

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Frédéric Taddeï : "L’âge est un sujet qui n’existe pas"

« Quand on vous dit que François Ier a gagné la bataille de Marignan en 1515 on ne vous dit pas quel âge il avait, il avait 20 ans ». Le présentateur Frédéric Taddeï a une obsession qu’on ne lui connaissait pas encore : l’âge. Nous l’avons rencontré pour la sortie des Birthday books le 6 mars 2024, l’occasion de discourir sur ces « quartiers de la vie que l’on habite tous ensemble ».

29/02/2024, 15:46

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Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

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“Nos points communs sont simples : le territoire et le livre.”

#Noshorizonsdesirables – Durant cinq années de librairie au Québec chez Pantoute, Benoît Vanbeselaere est passé de la communication et de l’événementiel à la direction générale d’une des deux succursales. Depuis avril 2023, il a pris ses fonctions comme coordinateur de l’Association des éditeurs des Hauts-de-France. En marge des Rencontres régionales du Livre et de la Lecture 2024, à Boulogne-sur-Mer, il revient avec nous sur les actions menées et à mener.

26/02/2024, 15:13

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"Les IA génératives menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels"

L'ADAGP l'affirme : « Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative, capables de produire instantanément des contenus visuels à la demande des utilisateurs, menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels. » En réaction à ce constat, la société de perception et de répartition des droits d'auteur a publié une déclaration générale d’opposition. Elle s'explique dans un communiqué, reproduit ici par ActuaLitté.

23/02/2024, 17:08

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Partage de la valeur : cette étude “apporte des éléments de compréhension” (SNE)

L'étude du Syndicat national de l'édition (SNE) consacrée au partage de la valeur entre auteurs et éditeurs, présentée au début de ce mois de février, a été accueillie froidement par les organisations d'auteurs. Ces dernières reprochaient une approche « biaisée » et des résultats qui masquaient la situation économique des écrivains. Renaud Lefebvre, directeur général du SNE, répond aux critiques.

22/02/2024, 11:49

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Librimania : le jeu que toute l'édition va s'arracher

#Noshorizonsdesirables – Foin des IUT et autres Masters pros Métiers du livre : voici le futur compagnon et prochain best-seller en librairie — s’il est un jour commercialisé — Librimania plonge les joueurs dans l’univers impitoyable… du monde du livre. Accrochez-vous à un dictionnaire ou une encyclopédie, ça décoiffe !

21/02/2024, 19:22

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Barbara Kingsolver, Prix Pulitzer 2023 : “Je ne crois pas au talent”

Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

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Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

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Mort d'Alexeï Navalny : “Il n’a jamais reculé devant le pouvoir”

Le décès d’Alexeï Navalny, survenu ce 16 février au centre pénitentiaire de Kharp à l'âge de 47 ans, provoque un soulèvement — et les regards fusent vers Vladimir Poutine, qui se serait définitivement débarrassé d’un opposant. Le Pen Club français a diffusé un hommage, ici proposé en intégralité.

17/02/2024, 10:49

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“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00

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L'étude sur le partage de la valeur du SNE, “un éclairage partiel et biaisé”

Dévoilée le 1er février dernier, l'étude sur le partage de la valeur du livre, commandée par le Syndicat national de l'édition, n'a pas vraiment convaincu. La quasi-totalité des organisations d'auteurs ont dénoncé ses résultats, assimilés à une pure et simple tentative de manipulation. L'Association des traducteurs littéraires français (ATLF) ajoute sa voix revendicative, dans un texte reproduit ci-dessous.

15/02/2024, 10:03

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Une étude sur les revenus qui “ne reflète en rien la réalité” des auteurs

Le Syndicat national de l'édition, organisation patronale du secteur, a présenté le 1er février les données de son étude sur le partage de la valeur du livre entre les maisons d'édition et les auteurs. Une étude dont les méthodes et la présentation des résultats ont été largement décriées par les auteurs et leurs représentants. Le Conseil Permanent des Écrivains (CPE), dans un texte reproduit ci-dessous, signifie ses propres réserves, mais aussi ses attentes vis-à-vis du ministère de la Culture.

14/02/2024, 11:46

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“Le lecteur français veut comprendre l'Italie à travers sa littérature”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Florence Raut revient sur la création de La libreria, librairie-café parisienne cofondée aux côtés d'Andrea De Ritis en 2006, se définissant comme un « espace petit mais riche dédié à l’Italie, situé dans le cœur du IXe arrondissement de Paris ».

13/02/2024, 11:38

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Durant les JO, il est important de rester à Paris... en télétravail

Les usagers occasionnels du métro parisien n’ont pas manqué la campagne de communication orchestrée dans les rames : l’invitation au RTT – Reste chez Toi Travailler. À l’approche des Jeux olympiques, les injonctions contradictoires pleuvent : rester ou ne pas rester sur Paris, prendre ou ne pas prendre les transports, travailler ou ne pas travailler… On ne fait pas d’Hamlet, sans casser des noeuds….

12/02/2024, 14:46

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“Pour être un libraire, il faut porter la casquette d’agent culturel”

Pleine d’énergie et toute souriante, Prudientienne Gbaguidi est une figure de la librairie francophone en Afrique de l’Ouest. Très engagée pour faire rayonner son métier, elle suit tout ce qui se publie dans la sous-région. A la tête de la librairie Savoir d’Afrique (Bénin), elle est aussi présidente de l’Association des Libraires professionnels du Bénin (ALPB) et vice-présidente de l’Association internationale des Libraires francophones (AILF). Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

06/02/2024, 13:07

ActuaLitté

“La juste rémunération des auteurs et autrices est cruciale”

La Ligue des auteurs professionnels a pris connaissance de l'étude du Syndicat National de l'Édition (SNE) publiée le 1er février dernier. Dans une tribune adressée à ActuaLitté, l'organisation remet en cause la méthodologie, déjà amplement pointée. Leur texte est ici diffusé dans son intégralité.

06/02/2024, 11:03

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L'étude irréelle où “les éditeurs sont moins payés que les auteurs”

Au moment même où l’Europe envisage de légiférer sur un statut professionnel pour les auteurs, incluant notamment de meilleures rémunérations et une lutte contre les contrats abusifs, le Syndicat national de l’édition a publié une enquête sur « le partage de la valeur entre auteurs et éditeurs ». Or, la présentation des données a révélé un biais tel qu’il laisse entendre que les éditeurs sont moins bien payés que les auteurs. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse réagit dans les colonnes de ActuaLitté.

04/02/2024, 10:15

ActuaLitté

L'industrie du livre redoute le projet européen sur les délais de paiement

En Belgique, l'interprofession s'est regroupée pour interpeller les députés européens, sur la question des retards de paiements. Le projet qu’examinent en effet le Parlement et le Conseil ramènerait à 30 jours le délai maximum. Une modification que l’industrie du livre ne supportera pas sans de lourdes conséquences.

31/01/2024, 10:19

ActuaLitté

“Nutri-score” et autres projets d’avenir pour une édition écologique

D’après Erri de Luca, l’impossible caractérise « ce qui n’a pas encore été fait » (trad. Danièle Valin). La chaîne du livre — mais par cette dénomination, ne réduit-on pas ses acteurs à des maillons ignorants les uns des autres ? — était conviée à une journée de réflexion, ce 29 janvier. Dans les locaux du groupe Bayard, on se réunissait pour « décarboner le livre et l’édition ». 

29/01/2024, 20:08